La thèse de Malcom Gee, publiée en 1981 demeure la seule étude à vocation panoptique. La littérature scientifique progresse pour valoriser la place des femmes artistes, mais les marchandes demeurent des grandes oubliées. Ainsi l’ouvrage fondateur de Linda Nochlin (Femmes, art et pouvoir, Jacqueline Chambon, 1993) reste la seule référence quand le récent Women Gallerists in the 20th and 21 centuries (Hatje Cantz, Ostfildern, 2008) de Claudia Herstatt place comme pionnières les marchandes des années 1950, occultant toutes celles qui ouvrirent le champ avant elles.
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